Qu’est-ce que la sûreté ?

Iremos

13 déc. 2019

Les termes sécurité et sûreté font souvent l’objet d’amalgames et de confusion alors qu’ils présentent de réelles différences. Bien que la sécurité englobe les problématiques de sûreté, ce sont deux thématiques distinctes.

La sûreté représente l’ensemble des mesures visant à se protéger contre la malveillance. Elle se distingue de la sécurité, qui englobe les mesures visant à se protéger des accidents.

Quelle est la différence entre la sûreté et la sécurité ?

 

La sécurité concerne l’ensemble des risques dont la cause est accidentelle et donc par définition involontaire.

Exemples de risques relevant de la sécurité : incendie, catastrophes naturelles (inondation, ouragan,…), accident industriel, etc.


Les entreprises ont l’obligation de protéger leurs collaborateurs dans le cadre de leur travail en mettant en place des moyens humains, organisationnels et techniques.

La sûreté relève d’actes de malveillance envers des personnes, des biens, des bâtiments ou encore des informations, il y a donc une intention de nuire.

Exemples de risques relevant de la sûreté : attentat, intrusion, sabotage, vol, agression, incendie volontaire, etc.

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Les entreprises ont également l’obligation de
moyens renforcée pour protéger leurs collaborateurs de ces actes de malveillance.

Contrairement à la sécurité, la sûreté n’est pas normée.

 

En effet, en termes réglementaires, « la notion de sûreté n’est pas aussi précisée que celle de sécurité parce que par nature, son domaine est plus diffus, plus fluctuant, plus évolutif, reposant sur la complexité du comportement humain, mais aussi sur l’affirmation et le respect des libertés publiques fondamentales ». (Source : référentiel SGDSN, Gérer la sûreté et la sécurité des événements et sites culturels).

Le fait de prendre en compte les enjeux de sûreté au sein de son entreprise va engendrer des impacts transverses sur l’ensemble de son fonctionnement. En effet, les activités de tous les départements peuvent être impactés directement ou indirectement par un acte de malveillance :

  • Le juridique (ex. responsabilité engagée, police d’assurance, etc.) ;
  • Les ressources humaines (ex. droit de retrait)
  • L’immobilier (ex. valorisation du patrimoine) ;
  • Les moyens généraux (ex. travaux et maintenance) ;
  • Le HSE (ex. pollution avec matière dangereuse suite à une dégradation) ;
  • Etc.

acteurs majeurs sureté

Suite aux attentats de 2015 en particulier, les consultants Iremos ont pu voir que la mise en place d’une stratégie de sûreté au sein des entreprises augmentait aussi la confiance des collaborateurs envers leur employeur : les mesures de sûreté mises en place s’inscrivant alors pleinement dans les actions d’amélioration de qualité de vie au travail, avec un impact positif sur la performance des employés généré par un sentiment de sécurité.

Au-delà des collaborateurs, la sûreté contribue à renforcer l’image d’une entreprise en matière de résilience, permettant de rassurer son écosystème business : investisseurs, clients, partenaires, autorités, etc.

La sûreté en entreprise est l’affaire de tous

 

Bien qu’il s’agisse parfois d’actions menées par une direction dédiée, la sûreté doit pour être efficace être prise en compte par l’ensemble de l’entreprise.

Indépendamment du département, du poste occupé, du niveau hiérarchique ou des années de service, tous les collaborateurs doivent être impliqués dans les enjeux de sûreté afin de garantir l’effectivité des mesures prises.

Au-delà des procédures définies, la mise en place d’actions de communication interne (bulletin d’information, sensibilisation, jeux concours, etc.) permettra progressivement de gagner l’adhésion des collaborateurs et ainsi créer une véritable culture de sûreté au sein de l’entreprise.

 

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