Crédit infographie : AB Pictoris
Le 24 février 2022, le président russe Vladimir Poutine lançait une « opération militaire spéciale » sur le territoire ukrainien, afin de défendre les populations séparatistes du Donbass. Si cette opération a suivi la reconnaissance de l’indépendance des républiques de Donetsk et Louhansk trois jours plus tôt, cela faisait déjà plusieurs mois que Moscou menaçait d’envahir l’Ukraine et procédait à des démonstrations de force (exercices militaires et mobilisations des troupes russes aux frontières ukrainiennes).
Dès les premières heures, l’invasion russe a pris d’importantes dimensions, faisant appel aux forces terrestres, aériennes et navales, et visant aussi bien les régions séparatistes du sud-est du pays que le nord, des troupes russes ayant été déployées depuis le territoire bélarusse. Les combats ont également rapidement touché Kiev et se sont progressivement étendus vers l’ouest du pays.
Mais l’opération éclair prévue par Poutine a fait face à plusieurs facteurs de ralentissement :
Face à l’embourbement du conflit, la Russie a dû regrouper ses forces. Ainsi, le 1er avril 2022, Moscou a annoncé modifier ses objectifs militaires pour se concentrer sur l’est et le Donbass. Cette réorganisation lui a permis de s’ancrer dans le Donbass et de reprendre progressivement du terrain dans l’est et dans le sud du pays, allant jusqu’à menacer la Transnistrie moldave. Depuis la mi-août un nouveau front s’est ouvert en Crimée, péninsule annexée par la Russie en 2014 et soumise à de multiples frappes aériennes attribuées à l’Ukraine.
Si les indicateurs ne permettent pas d’envisager une amélioration prochaine sur le plan diplomatique ou militaire, comprendre l’évolution du conflit est essentiel pour envisager la suite des hostilités et adopter les mesures de sécurité adaptées à la situation de chacun.
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